5 conseils pour arrêter d’être trop gentil – People pleaser

etes vous un people pleaser

Avez-vous l’impression d’être trop gentil ? Avez-vous déjà eu le sentiment d’être trop bon, trop con ? Avez-vous déjà culpabilisé parce que vous aviez choisi d’aller à l’encontre de ce que l’on attendait de vous ? Avez-vous des difficultés à répondre Non, même quand vous en avez envie ? Si vous vous êtes reconnus dans plusieurs de ces questions, alors peut-être que vous rentrez dans la catégorie de ces personnes appelées « People pleaser« 

Qu’est-ce qu’un People Pleaser ?

Un people pleaser est un terme anglais qui désigne une personne que l’on pourrait qualifier de trop gentille. Il n’existe pas de mot équivalent en français alors pardonnez mon anglicisme. Incapable de dire non ou d’affirmer son opinion, un people pleaser a tendance à accepter une invitation ou un service à rendre par peur du rejet, de l’abandon ou de la déception dans le regard de l’autre. Ce trait de caractère s’accompagne souvent d’un manque d’estime personnel et, sur le long terme, engendre colère et frustration.

Vouloir et aimer faire plaisir aux autres à ces avantages. Une personne généreuse et serviable va bien sûr égailler la journée d’une autre. Et puis comment serait le monde si personne ne voulait s’entre-aider ? Mais il y a une différence entre être serviable et être trop gentil.

Quels sont les syndromes d’un people pleaser ?

  • Le people pleaser a grandi dans un cadre toxique qui a nui à son épanouissement personnel. Les psychologues s’accordent sur ce fait. Un environnement dans lequel les efforts d’affirmation de soi sont tués dans l’œuf aura tendance à créer une personnalité de people pleaser. Soit par peur des représailles, soit par peur de l’abandon ou du rejet.
  • Il fuit le conflit par crainte du désaccord et l’évite à tout prix. Face à une forte personnalité, il ne cherche pas à défendre ses idées et préférera faire semblant d’être d’accord sur tous les sujets.
  • Sa personnalité varie selon ses interactions et ses interlocuteurs. Il rira même si une blague ne l’amuse pas ou prétendra aimer les mêmes activités et avoir les mêmes centres d’intérêt.
  • Il ne dit pas ce qu’il pense et dit Oui quand il veut dire Non. Son comportement et sa parole sont en opposition avec ce qu’il pense vraiment.
  • « Comme tu veux »,  » je suis trop gentille ou gentil » ou « C’est toi qui vois » est une phrase qu’il prononce très facilement, car il préfère suivre le mouvement. Au-delà de l’harmonie dans le groupe, il s’agit plutôt d’un manque de volonté à affirmer ses choix et ses envies.
  • Il s’excuse tout le temps et souvent pour un rien. Si une autre personne venait à le bousculer dans la rue, il pourrait très bien être le premier à s’excuser. Ou encore, si on venait à lui marcher sur le pied.

Pourquoi être trop gentil est dangereux ?

je suis trop gentille

Vouloir faire plaisir à tout et tout le monde est énergivore. Qu’on se le dise franchement, une personne qui fera toujours passer les autres avant elle-même se fatiguera toujours plus vite qu’un individu qui est à l’écoute de ses besoins. Se forcer à dire Oui quand notre voix intérieure nous crie de dire Non, revient à ne pas respecter nos limites. Voire à ne pas en poser du tout.

Cette absence d’écoute finit par nous nuire et baisser notre estime personnelle. Nous en arrivons à penser que nous sommes moins importants qu’un autre et que notre avis ne compte pas. Nous n’osons pas prendre la parole et aller contre l’opinion des autres. On finit par s’oublier et perdre confiance en nous.

Parce que le people pleaser est en représentation permanente, il porte un masque dans toutes ses relations. Il n’est jamais lui-même, car il s’efforce de plaire au plus grand nombre. Toujours dans le but d’éviter les conflits et les désaccords, cette personne TROP gentille ne montrera jamais sa vraie personnalité.

Cela aura pour résultat de fausser toutes ses relations et par la suite, de créer une forme de solitude accentuée. Son attitude changeante face aux autres pourrait même le faire accuser d’être hypocrite et malhonnête quant au fond, il ne demande qu’à s’entendre avec tout le monde.

Comment ne plus être trop gentil ?

1. Faites entendre votre voix. Votre avis compte et vous avez de l’importance au même titre que tout le monde. Pour commencer, vous pouvez suggérer des propositions de sorties, de films, ou de restaurant sans avoir peur que l’on vous jette la pierre. Rien ne vous oblige à manger des sushis quant au fond, vous n’aimez pas le poisson.

2. Entourez-vous des bonnes personnes. Un ami toxique n’est pas un réel ami. Si une personne tente de prendre l’avantage sur vous et votre gentillesse naturelle, fuyez ! Comme je l’explique dans mon article sur les amitiés toxiques, il n’y a rien de mal à être gentil quand on est entouré par des personnes bienveillantes et aimantes. Essayez de passer du temps avec des personnes qui seront être à l’écoute et faire preuve d’une ouverture d’esprit face à l’opinion d’autrui. De plus, cela vous aidera aussi à faire le ménage dans vos relations et à vous faire de vrais amis en accord avec votre véritable personnalité.

3. Posez vos limites. Vous avez le droit de refuser une sortie ou un appel qui survient en pleine nuit. Écoutez-vous et levez-vous pour vous-même. Dans le fond, vous êtes la seule personne à pouvoir vraiment défendre vos positions. Si un comportement ou une parole vous déplaît, prenez votre courage à deux mains et faites-le savoir. On dit que le respect commence toujours par soi-même. Si vous voulez que les autres vous respectent, commencez par poser vos propres limites.

4. Non, c’est NON. Affirmez votre Non avec assurance et confiance. Je sais que cela est plus facile à dire qu’à faire, mais rien ne vous oblige à être désagréable. Vous pouvez refuser une invitation ou une demande de service tout en restant poli. Expliquez vos raisons calmement et clairement pour bien vous faire comprendre et ne pas créer de confusion. Répondre « Peut-être », « Plus tard » ou « Je ne sais pas » rend votre discours incertain et moins sûr. Si vous souhaitez être écouté et compris, travaillez votre discours pour qu’il soit le plus clair possible.

5. L’écriture est votre alliée. Notez dans un journal les situations où vous n’avez pas osé dire non. Premièrement, car cela vous évitera de les ressasser sous la douche ou dans votre lit. On connaît tous plus ou moins ses monologues intérieurs qui n’en finissent pas et où on s’imagine dire ce qu’on « aurait dû exprimer ». Et deuxièmement, car vous pourrez identifier ces situations. Demandez-vous : avec qui cela se produit-il ? Quand avez-vous du mal à dire non ? Et que ressentez-vous ? Cela vous aidera à travailler sur ce que vous aimeriez changer et à mieux comprendre et anticiper vos réactions.

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