En ce début d’année 2022, j’ai beaucoup pensé à la notion d’enfant intérieur et combien je l’avais négligé au cours de ces dernières années. Alors pour réparer cette situation, j’ai décidé d’être plus à l’écoute de mes envies et de suivre ce qui m’anime et m’amuse.
La vie d’adulte kezako ?
Depuis mon retour du Japon, l’envie qui m’anime principalement est celle de me faire plaisir en m’amusant. À travers mon expérience d’enseignante en école maternelle, j’ai réalisé que passé l’adolescence, les adultes que nous devenons cessaient de rire. Alors je me suis interrogée : Que se passe-t-il dans notre vie pour que du jour au lendemain, nous perdions notre capacité à nous amuser des choses simples.
Entre la pression sociale, les obligations, et nos responsabilités de « grande personne », nous ne savons plus écouter notre enfant intérieur et les rêves qui le nourrissaient. Au fil des années nous passons plus de temps à nous inquiéter qu’à rêver.
En travaillant avec de jeunes enfants, j’ai redécouvert ce qu’était le plaisir de rire librement, de s’allonger sur l’herbe pour regarder les nuages, de sauter dans les flaques d’eau, et surtout, de rêver.
Avez-vous déjà entendu ces phrases » Arrête de rêver », « Il y a un temps pour rire et un temps pour être sérieux » de la part de vos proches ? Ou encore « Redescend sur terre et arrête de rêver », ?
Si oui je vous invite à lire mon article sur les relations toxiques et comment s’en éloigner. Ces phrases je les ai moi aussi entendu et pire que ça, je les ai pris en considération. Et avec le temps, j’ai fini par y croire.
Enfant intérieur VS responsabilités
J’ai fini par croire que le rire devait être codifié et encadré. J’ai fini par croire qu’être adulte, c’était être sérieux tout le temps. Que c’était immature d’aimer jouer aux jeux vidéo, et que les jouets étaient réservés aux enfants et bien sûr il en allait de même pour les dessins animés.
Passé un certain âge, nous nous désintéressons de ce qui nous faisaient sourire étant enfant pour devenir ce que la société attend de nous. À savoir des adultes sérieux et responsables. Mais qui a dit qu’être responsable, c’était ne plus savoir s’amuser ? Et attention ! Je ne parle pas de boire jusqu’à ne plus tenir debout, ni de consommer des drogues qui simulent un état de bien-être.
Non, je parle d’être capable de vivre légèrement en riant de peu de chose et en écoutant notre enfant intérieur. Celle qui sait ce qui nous fait du bien, mais qu’on a fini par faire taire en grandissant.
Apprendre à écouter son enfant intérieur
En ce début d’année, j’ai décidé de me réconcilier avec mon âme d’enfant et de prendre en compte ses désirs. Et depuis que je fais cela, je me sens revivre et de nouveau alignée avec moi-même. Je m’inspire de mes élèves et je réapprends à m’émerveiller, à rêver et à tester de nouveaux défis.
Je pensais leur enseigner des choses essentielles, quand finalement ceux sont eux qui m’ont le plus appris. Alors en décembre 2021, je me suis lancé plusieurs défis pour l’année 2022 :
- Faire du longboard
- M’inscrire à des cours de danse
- Prends des cours de pole dance
- Apprendre une troisième langue étrangère
- Jouer d’un instrument de musique
- Voyager plus souvent
- Prendre des risques
Des activités que je rêvais de faire depuis des années, mais dans lesquelles je ne me suis jamais lancée, trop occuper à penser à mes responsabilités et à faire ce qui me semblait juste.
J’ai aussi fait ma bucket list de 2022 pour garder cette ligne directrice et j’essaie chaque jour de faire quelque chose me fait me sentir bien.
J’ai compris que prendre le temps d’écouter de son enfant intérieur était la meilleure façon de devenir une adulte en accord sur mes valeurs. Selon moi, le bonheur se compose de petites joies et garder son âme d’enfant était une manière efficace de les trouver et les savourer pleinement.
Si je devais mettre une note à mon bilan de début d’année, elle serait largement supérieure à la moyenne. Je suis curieuse de voir comment se déroulera le reste de cette année 2022 que je compte bien vivre selon mes envies, une joie à la fois.
