Ma chère Prescillia,
Nous sommes le 17 octobre 2020 et je t’écris cette lettre qui devrait te parvenir le 18 avril 2015. Pourquoi cette date ? Parce que je sais qu’en ce moment tu penses que tu ne riras et ne souriras plus jamais. Je sais que tu es allongée sur le sol de ta chambre le cœur en miette à douter de ta valeur et à pleurer comme tu n’as jamais pleuré auparavant. Alors sèche tes larmes, j’ai quelques mots à te dire.
Même si tout de suite tu ne me croiras pas, sache que ta joie de vivre reviendra, ton sourire reviendra illuminer ton visage et quand tu regarderas en arrière, tu diras « Merci« . Tu riras, danseras et aimeras à nouveau. Les mois qui vont suivent ne seront pas faciles, je ne te mentirai pas. Ils seront même très douloureux. Tu connaitras la peine, la trahison, l’abandon et tu penseras que le sort s’acharne contre toi. Mais n’aies pas peur. Tu en sortiras grandie, plus forte et confiante. Crois moi.
Rien arrive par hasard
Ces épreuves et ces déceptions te forgeront. Elles t’enseigneront des leçons qui te seront utiles encore aujourd’hui. Garde confiance car grâce à elles tu seras capable d’atteindre des objectifs qui te paraissent, pour le moment, inatteignables. Je sais que tu es effrayée et que tu te sens perdue. Tu te demandes si tout ceci en vaut la peine. Tu te demandes où est ta place et si un jour tu seras enfin heureuse. La réponse est oui tu le seras.
À travers cette lettre j’aimerais te rappeler que « Rien n’arrive par hasard ». La peine que tu ressens tout de suite est nécessaire à ton évolution. Elle te forcera à sortir de zone de confort. Elle te poussera à élargir ton horizon et elle t’aidera à apprendre à t’aimer. Oui, tu as bien lu. Viendra un jour où tu te regarderas dans le miroir et où tu seras capable de dire » je m’aime et m’accepte tel que je suis ».
Un mot : Résilience
Un matin tu te réveilleras et tu te sentiras, heureuse et apaisée. Le cœur serein et libéré de toute rancœur, de toute peine. Tu pourras dire « Je t’aime » aux êtres qui te sont chers et tu pourras pardonner à ceux qui t’ont blessés. Tu seras capable de t’éloigner des personnes qui te font du mal et tu recommenceras à rêver. Alors ne t’en fais pas car « ça va aller« .
Tu vas connaitre des fous rires à t’en tenir les côtes, les aliments retrouveront leurs saveurs et les roses leurs parfums. Tu te feras de nouveaux amis sur qui tu pourras réellement compter. Tu visiteras les pays qui t’ont toujours fait rêver et bientôt tu vivras l’une des aventures la plus incroyable de ta vie.
Mais je ne t’en dis pas plus ! Il serait dommage d’alterner le futur n’est-ce pas ? Lui qui est si beau. J’espère que cette lettre t’aidera à garder espoir et qu’elle te donnera la force de relever les défis qui se présenteront sur ton chemin. Tu es capable de grandes choses, n’en doute jamais.
Je t’embrasse et je t’aime,
Prescillia du futur.